Le mardi 30 mai à 19h30 au chemin du Closel 3
Aujourd’hui, on parle beaucoup de Makers et de Makerspaces, nous sommes vraiment dans l’âge du faire !
Peut-on prétendre bien concevoir les choses en se tenant éloignés du lieu où elles sont
réalisées ?
Peut-on laisser le cerveau seul et oublier la main, sans aller au désastre ?
La publication de la traduction du livre « Making » de Tim Ingold nous donne l’occasion
d’inviter Philippe Geslin pour nous en parler.
Tim Ingold relate dans son livre le fruit d’une longue expérience que Philippe a partagée.
Jouons sur toutes les nuances de l’expression « Faut le faire ! »
Oui, il faut faire !
Réaliser (presque) toutes les idées qui nous passent par la tête est aujourd’hui possible grâce aux machines numériques et aux compétences partagées.
Cela nous aide à mieux comprendre le monde technique dans lequel nous vivons.
Le FabLab est un fantastique laboratoire qui nous donne l’occasion de mieux penser et de
nous construire.
Oui, il faut oser, tant pis si cela rate, on recommence !
Philippe Geslin est ethnologue.
Depuis 1990, au sein des sciences humaines et sociales, il contribue au développement de
l’anthropotechnologie à travers de nombreux terrains de recherches et d’intervention en
Afrique, Asie, Amérique latine et Groenland. En parallèle, il enseigne dans ce domaine à l’Institut
d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel, dans les grandes écoles (Chaire Renault HEC &
Ecole Polytechnique de Paris – Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne-EPFL) et au sein de
la Haute Ecole Arc Ingénierie où l’anthropotechnologie sous-tend les trois années de formation
des ingénieurs-designer.
Il a également fondé le premier laboratoire de recherches en anthropotechnologie «EDANA»
au sein de la Haute Ecole Arc Ingénierie (University of applied sciences, Switzerland) et est co-fondateur du FabLab de Neuchâtel.