Récemment nous sommes passés sous Slack pour discuter de nos projets et tenir le fichier de nos membres à jour. Nous avons aussi opté pour une mailing-list classique pour celles et ceux à qui ce service pourrait s’avérer peu intéressant.
Notre premier contact avec ce service vient d’une réunion à Hackuarium où un de leurs membres a présenté la panoplie d’outils qu’ils testaient pour rester à jour sur leurs projets.
Pour les connaisseurs cela ressemble fortement à un IRC glorifié. Alors qu’est ce qui le rend plus intéressant que Google Groups, IRC, Skype et la suite?
Intégré
Slack se distingue largement par sa volonté d’intéger et de centraliser l’arrivée des informations de tous les services possibles et imaginables. Des choses les plus simples comme avoir une notification lorsqu’un compte Twitter est cité, aux choses plus compliquées avec des notifications de la part de services d’Intégration Continue dont les programmeurs sont très friands ces jours. Toute entrée et char sont liés à des canaux de discussion crées par les membres du Slack. Ces canaux peuvent être publics pour tous les membres ou privés sur invitation.
Leur but n’est pas de dire que tout passe par eux, mais que toutes les notifications peuvent arriver chez eux. Plus besoin donc de remplir sa boîte mail de notifications, Slack se charge de vous laisser un message lorsque une personne a mis un document sur Google Drive à jour, et propose surtout d’y donner accès très facilement. Mais il ne gère pas les droits d’accès, c’est toujours à nous de le faire. C’est simplement un HUB. Mais un HUB ou tout est indexé, retrouvable et mis à jour en permanence.
Incroyablement Extensible
Si les 30+ intégrations déjà disponibles ne suffisent pas, il fonctionne très bien avec Zapier, un service web dont le seul but est de créer des structures « Action -> « Réaction » pour tout ce que l’on veut. Par exemple, une nouvelle entrée dans un calendrier peut engendrer l’écriture automatique d’un post sur votre page WordPress. Il existe une centaine de services qui peuvent être intégrés de cette façon.
Finalement, Slack offre des WebHooks, une façon pour les dévelopeurs de lire et d’écrire des données sur Slack depuis leurs applications, ainsi que de créer des raccourcis de commande sur Slack qui lancent d’autres services. Bref, c’est un peu le centre d’intégration que tout le monde attendait.
Il n’est pas forcément évident d’expliquer pourquoi Slack est une solution intéressante. Le manque de structure en groupe de discussion peut gêner au début, mais lorsqu’on voit sa boîte aux lettres se dégonfler de toutes les notifications, emails, et duplications d’informations, on se demande comment on arrivait à survivre avant.
Chez Nous
Pour la petite histoire, nous utilisons slack de la manière suivante.
- Tous nos membres font partie du slack et peuvent rejoindre tous les canaux.
- Le Google Drive public du fablab y est lié
- Lorsqu’un article est publié sur notre site web, Slack affiche automatiquement un lien. De plus, un post Twitter est effectué. Ces actions sont une intégration de Zapier.
- Il existe un canal privé pour les superutilisateurs sur lequel il y a une redirection mail de notre formulaire de contact. Ainsi tout le monde est mis au courant et nous pouvons coordonner les prises de contact. Ceci est fait par le biais d’une adresse mail que Zapier a le droit de consulter, et envoye un messsage sur Slack.
- Un canal est dédié à nos communications Twitter, si nous sommes cités, interpellés ou si nos publions un Tweet.
On trouvera certainement encore plein d’utilisations pour ce bel outil, et nous cherchons à le privilégier par rapport à notre ancien Groupe Google.